Vous est-il déjà arrivé de lire un texte qui, à première vue, n’a rien à voir avec les chiens, et de vous dire qu’il pourrait pourtant parfaitement s’appliquer à eux ?
Notre comportement, en tant qu’humains, est un élément clé de notre relation avec nos chiens. La manière dont nous agissons influence profondément leur comportement (tout comme celui des personnes qui nous entourent). D’ailleurs, je crois l’avoir souvent répété dans mes articles !
Prendre conscience de cela est essentiel, car même si nous faisons des erreurs, il y a toujours un moyen de s’améliorer.
Qui n’a jamais crié sur son chien, tiré trop fort sur la laisse, ou même eu un geste qu’il a regretté ensuite ? Sur le moment, on se rend bien compte que c’est contre-productif et qu’en plus, ça nous met mal à l’aise. Nous sommes souvent maladroits avec nos chiens, frustrés de ne pas réussir à bien communiquer avec eux. Pourquoi ? Parce que nos émotions prennent le dessus et que, parfois, nous ne savons tout simplement pas comment nous y prendre.
Récemment, un texte m’a particulièrement touché. Il est tiré du livre Le succès selon Jack de Jack Canfield, dans un chapitre intitulé Faites la paix avec le passé pour mieux embrasser l’avenir. Voici l’extrait :
Il est important de se remémorer la vérité suivante :
« Tout le monde (incluant vous) fait de son mieux pour satisfaire ses besoins fondamentaux. Nous faisons appel aux facultés, aux connaissances, aux habiletés, et aux outils dont nous disposons, à chaque moment de notre vie. Si nous avions pu faire mieux par le passé, nous l’aurions fait. En devenant plus conscients de l’effet de nos comportements sur les autres, en découvrant des méthodes plus efficaces et moins destructrices de satisfaire nos besoins, nous causons moins de dommages autour de nous. »
Réfléchissez un moment. Il n’y a pas un seul parent au monde qui, en s’éveillant le matin, annonce à son conjoint: « Je viens de découvrir une nouvelle manière de détruire la vie de nos enfants ». Ces gens font tout ce qu’ils peuvent pour être de bons parents. Mais la combinaison de leurs propres blessures psychologiques, leur manque de connaissances ou de compétences parentales, les pressions de toutes sortes, convergent parfois pour provoquer des comportements d’impatience et de frustration qui ont pu nous blesser. Ces réactions n’étaient pas dirigées contre nous. Toute autre personne se trouvant là, au même moment aurait essuyé la même tempête. Cela s’applique à tout le monde… tout le temps.
Cette réflexion ne s’applique pas qu’aux relations humaines. Si on la transpose à notre relation avec nos chiens, on prend conscience de nos propres manques, de nos émotions et frustrations qui, bien souvent, sont à l’origine de nos erreurs avec eux. Certains de nos chiens ont pu en pâtir dans le passé. Nous avons peut-être adopté des solutions qui nous font sentir coupable aujourd’hui. Heureusement, nous pouvons apprendre à mieux faire ! Et reconnaître que la plus grande partie du problème vient de nous est la première étape vers l’amélioration.
Eh oui, s’intéresser aux chiens, c’est aussi s’interroger sur notre propre nature !