Trois choses à négocier avec votre vétérinaire pour limiter le stress d’une intervention

Mon chien Noxx déteste aller chez le véto.
Rien que de parvenir à le faire rentrer dans la clinique est déjà compliqué. Il stresse énormément. Bref, il est difficile à gérer.
Récemment, il s’est fait mordre. Et la plaie nécessitait des soins plus élaborés que ce que je pouvais lui prodiguer. En fait, Noxx avait besoin d’être recousu au niveau de la cuisse.
Le vétérinaire aurait pu le soigner directement, comme ça a été le cas sur la plupart de mes chiens. Cependant, au vu de son niveau de stress et de l’état de la blessure (qui a nécessité une douzaine de points de suture), on a convenu de procéder différemment.

  1. L’anesthésie. J’ai préféré qu’il soit anesthésié pour être soigné en toute sécurité, avec un minimum de stress. Soigner une plaie nécessite de tondre, de désinfecter, de recoudre… Cela prend du temps, le chien doit être immobilisé, et lorsque le chien en question n’aime vraiment pas être contraint, cela devient très stressant pour le chien et les soignants qui, par conséquent, prennent plus de temps pour bien faire leur travail.
  2. Le chien est anesthésié en ma présence. Je ne vous cache pas que la première fois que j’ai proposé cela, j’avais un autre chien. Le vétérinaire avait un peu ri en disant que c’était inutile. La fois suivante, c’est lui qui l’a proposé ! Avec plusieurs shar-peï dans sa clientèle, il a vite compris que le chien peut se laisser faire tant qu’il y a ses humains, mais une fois qu’ils disparaissent, c’est une tout autre histoire. À savoir que moins le chien sera stressé, moins il luttera contre l’effet de l’anesthésiant (plus rapide et pas besoin d’augmenter la dose). Afin de ne pas se retrouver juste face à la gueule du chien, le vétérinaire choisit de faire l’injection dans la patte arrière plutôt que la patte avant. Ainsi, je peux caresser gentiment mon chien et le rassurer (il ne m’a pas quitté des yeux pendant toute la procédure) tandis que le vétérinaire peut intervenir en toute sécurité. Le chien s’est endormi dans mes bras et j’ai pu le laisser aux bons soins du vétérinaire.
  3. Dès son réveil, je viens le chercher le plus tôt possible pour qu’il n’ait pas le temps de stresser dans la cage du vétérinaire. L’assistante m’appelle et je vais le chercher. Il est réveillé, mais encore groggy. Il retrouve rapidement son environnement habituel et je peux le surveiller attentivement jusqu’à ce qu’il reprenne complètement ses esprits. On a évité de lui mettre une collerette pour ne pas ajouter de stress. De toute manière, je le gardais à l’oeil.

Tout cela nécessite de se rendre disponible toute la journée. Par exemple, lors de sa précédente intervention, le vétérinaire envisageait de l’opérer après 11 heures. Je l’ai donc amené à 11 heures et il a été anesthésié rapidement.
Cela nécessite aussi une confiance mutuelle avec le vétérinaire. Il nous fait confiance pour juger de l’état de stress de notre chien et pour le surveiller ensuite. On bouscule leur routine habituelle, il faut que ce soit justifié et pas seulement parce que vous, l’humain, vous stressez. Certains chiens peuvent être plus faciles à soigner si leur humain trop inquiet n’est pas là.

Plaie recousue
La plaie de Noxx après intervention.

Si vous avez un vétérinaire qui est à votre écoute et peut aider votre chien à ressentir moins de stress, c’est un atout pour l’état émotionnel de votre chien (et le vôtre !).
Qu’avez-vous déjà demandé comme procédure particulière à votre vétérinaire pour faciliter les soins de votre chien ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Retour en haut